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Erreurs marque employeur : les pièges à éviter (exemples et solutions)

Category: Pour les entreprises

carton rouge

· Publication: 2025-10-23

Les erreurs de marque employeur sapent durablement l’attractivité d’une entreprise. Comment éviter ces faux pas stratégiques ? Promesses irréalistes, décalage entre le discours et la réalité du terrain, négligence de l’expérience candidat : autant de facteurs qui produisent un effet boomerang, ternissent la réputation en ligne et découragent les talents.

Cette analyse passe en revue les pièges à éviter pour bâtir une image employeur alignée sur la réalité interne, crédible et attractive. Vous y trouverez une méthode structurée et des exemples concrets pour transformer votre réputation en levier stratégique.

Erreurs marque employeur #1 : promesse RH floue ou non crédible

Lorsque les valeurs affichées divergent des pratiques, la défiance s’installe. Selon Potentialpark, les candidats privilégient l’authenticité : 55 % jugent que la culture d’entreprise est mieux montrée via des témoignages réels d’employés (et 50 % attendent de la transparence sur les défis). Ce qui revient à rejeter les messages trop « polishés » ou les présentations trop positives pour être crédibles, c’est-à-dire « irréalistes ».

Remplacer un cadre peut coûter jusqu’à 200–213 % du salaire annuel (SHRM ; Center for American Progress). Une mauvaise réputation employeur renchérit également chaque recrutement (≥ +10 %, HBR). 

Par ailleurs, plutôt qu’un seuil fixe de 15 %, les données INSEE/DARES montrent des écarts sectoriels marqués. Par exemple, dans le tertiaire : ~22 % d’entrées et 21 % de sorties en CDI en 2019.

Erreurs marque employeur #2 : absence de pilotage (KPIs, eNPS, avis en ligne)

Beaucoup d’entreprises, en particulier les PME, négligent de mesurer l’impact de leur marque employeur. Cette absence de pilotage transforme un atout stratégique en vulnérabilité. Sans indicateurs clairs, il devient impossible d’évaluer ses forces, de corriger ses faiblesses ou d’anticiper les risques. Une etude marque employeur permet d’objectiver les écarts et d’ajuster en continu.

  • Incohérences côté candidat (offres obsolètes). Selon Le Monde, s’appuyant sur une analyse CVGenius de 1,3 million d’annonces, environ 338 000 seraient des « offres fantômes » (postes déjà pourvus ou annonces dupliquées) ; de quoi nourrir la défiance des postulants.
  • Défaut de pilotage (feedback salarié). D’après le Baromètre 2024 de l’expérience collaborateur (Parlons RH / Cornerstone), 2 entreprises sur 5 reconnaissent ne pas être équipées pour recueillir formellement le feedback des salariés ; un angle mort qui fragilise la mesure et l’amélioration continue.
  • Communication & inclusion. D’après e-marketing.fr, 72 % des Français jugent important que la publicité reflète la diversité : une communication perçue comme non inclusive nuit à l’image. Et selon ManpowerGroup Talent Solutions, 74 % des salariés voient encore les engagements D&I surtout comme de la communication, 68 % jugeant les efforts insuffisants ; d’où la nécessité d’actions concrètes et de messages alignés. Enfin, l’inactivité sur les réseaux sociaux est un symptôme fréquent de ce manque de suivi. Une présence passive sur LinkedIn ou d’autres plateformes crée un sentiment de méfiance.

Erreurs marque employeur #3 : Communication non inclusive ou opportuniste (bad buzz RH et perte de candidatures qualifiées)

Le "social washing" consiste à afficher des valeurs sociales sans les incarner. Les discours progressifs sur la diversité, sans actions concrètes, créent un écart entre attentes et réalité.

La diversité et l’inclusion ne sont plus seulement des valeurs : elles constituent un avantage compétitif (Deloitte 2017) et doivent être opérationnalisées et mesurées au quotidien (Deloitte 2023). 

Les talents, notamment les Gen Z, arbitrent déjà en fonction de ces critères : une part significative refuse des missions ou des employeurs non alignés. 

En parallèle, le risque juridique demeure réel : le Défenseur des droits enregistre chaque année plusieurs milliers de réclamations pour discrimination, tandis que les sanctions pénales et administratives peuvent être lourdes. 

Pour aller plus loin et éviter les pièges qui fragilisent votre marque employeur, appuyez-vous sur une démarche structurée qui relie perception interne/externe, actions correctrices et reporting régulier.

Erreurs marque employeur #4 : incohérences entre discours et réalité terrain

Construire une marque employeur solide repose sur l'expérience vécue par les collaborateurs. Pourtant, nombre d'entreprises privilégient la communication externe. Ce qui crée un phénomène de « brandwashing » et érode la confiance.

Exemple #1 — Promesse de flexibilité non appliquée : avis négatifs et turnover en hausse

Le télétravail illustre ce risque. Une entreprise peut communiquer sur sa flexibilité, mais si les managers imposent un présentéisme implicite ou si l'accès au matériel est limité, la promesse se transforme en frustration. Des collaborateurs attirés par deux jours de télétravail par semaine découvrent souvent des freins organisationnels. Un contraste qui pèse sur le bien-être.

Type d'incohérence

Conséquence directe

Conséquence stratégique

Discours sur le bien-être vs. réalité de surcharge de travail

Épuisement et désengagement

Augmentation de l'absentéisme et baisse de productivité

Promesse de formation vs. budget gelé

Stagnation des compétences

Perte de compétitivité et d'innovation

Valeurs d'équipe vs. management ultra-compétitif

Conflits et manque de collaboration

Dégradation de la culture d'entreprise

Promesse de flexibilité vs. culture du présentéisme

Turnover élevé

Coûts de recrutement accrus et image ternie

Pour y remédier, l’alignement entre valeurs affichées et pratiques quotidiennes est donc impératif. Une entreprise prônant l’innovation doit doter ses équipes d’outils concrets, comme des solutions sur mesure de bien-être. L’authenticité reste la clé : les jeunes générations vérifient systématiquement cette cohérence via les avis en ligne.

Erreurs marque employeur #5 : expérience candidat négligée (de l’offre à l’onboarding)

L’expérience candidat incarne la première vitrine de la marque employeur. Chaque étape, de la découverte d’une offre à l’intégration, influence la perception du candidat. Une expérience mal gérée nuit à l’attractivité immédiate et fragilise la réputation à long terme.

Exemple #2 — Process de recrutement opaque (délais, tests excessifs, ghosting) : impact sur l’attractivité

Un processus allongé, parsemé d’étapes floues et de tests répétitifs sans feedback, suivi de ghosting décourage même les candidats motivés :

  • Offres imprécises ou périmées : descriptions vagues ou postes déjà pourvus.
  • Site carrière peu ergonomique : lenteur ou non-optimisation mobile.
  • Défaut de réponse automatique : absence de validation après candidature.
  • Délais excessifs : étapes espacées de semaines sans suivi.
  • Communication générique : messages non personnalisés.
  • Absence de retour post-refus : pas de feedback constructif après entretien.

Pour éviter ces erreurs, les entreprises doivent prioriser la transparence. Une communication claire, des délais respectés, et un retour personnalisé, même en cas de refus, renforcent la confiance. Comme indiqué ici, ces améliorations transforment un processus frustrant en levier attractif.

L’expérience candidat reflète la promesse de l’entreprise. Négliger ce levier, c’est risquer de perdre des candidats non informés après un entretien. Ainsi, une approche proactive, alliant réactivité et respect, devient un avantage compétitif essentiel.

Une responsabilité collective : la clé pour éviter les faux-pas de la marque employeur

À qui appartient la marque employeur ? Une erreur fréquente est de la confier uniquement aux RH. Cette approche en silo crée des écarts entre discours et réalité. Une stratégie cohérente exige une collaboration transversale : la marque employeur incarne la culture d’entreprise à travers chaque interaction.

Lorsque marketing, RH et managers agissent en silos, des incohérences apparaissent. Un discours sur la flexibilité non respecté ou un processus opaque décourage les candidats qui partagent ces expériences.

  • La Direction : Définit la vision, incarne les valeurs et valide les ressources, montrant son engagement.
  • Les RH : Pilotent la stratégie, assurent une expérience fluide et mesurent les résultats via l’eNPS.
  • Le Marketing : Structure le récit, gère les canaux digitaux et aligne l’image externe avec la réalité interne.
  • Les Managers : Relais de la promesse employeur, ils incarnent les valeurs pour harmoniser attentes et réalité.
  • Les Collaborateurs : Ambassadeurs clés, leurs retours reflètent l’authenticité de la marque.

La synergie entre ces acteurs est cruciale. Une stratégie collective renforce la cohérence et évite les avis négatifs. En alignant les efforts, l’entreprise transforme sa marque en un levier stratégique durable.

À lire également, nos 6 conseils marque employeur pour booster votre image.

En somme, une marque employeur réussie repose sur une approche partagée. Chaque acteur, de la direction aux collaborateurs, contribue à son authenticité. Cette synergie est un facteur-clé de compétitivité sur le marché de l’emploi qui renforce l’attractivité et fidélise les talents, évitant les pièges des silos et des discours déconnectés.

Au-delà des erreurs : construire une marque employeur authentique et durable

Les erreurs de marque employeur reflètent des dissonances entre promesses et réalités. Une promesse embellie ou des processus de recrutement défaillants génèrent un bouche-à-oreille négatif. Négliger l'expérience interne ou les KPIs bloque toute évolution cohérente.

Cinq priorités pour agir :

  1. Écouter les collaborateurs : Améliorer leur quotidien via des enquêtes et des ajustements concrets. Une expérience interne solide renforce l'attractivité externe.
  2. Clarifier la promesse employeur : Ancrer les valeurs sur la réalité (RSE, flexibilité) et non sur des discours idéaux. 55% des candidats privilégient l’authenticité.
  3. Fluidifier le recrutement : Réduire les délais, éviter le ghosting et personnaliser le suivi. 49% des talents renoncent face à un processus opaque.
  4. Mesurer l’impact : Suivre l’eNPS, les avis en ligne et le taux de conversion des offres pour ajuster la stratégie.
  5. Coordonner les équipes : Impliquer direction, RH et managers pour aligner discours et pratiques. Une cohérence interne renforce la crédibilité externe.

Investir dans une marque employeur authentique est un levier stratégique pour attirer les talents, réduire les coûts de recrutement et améliorer la performance. Grâce à une solution comme marque employeur, chaque entreprise peut structurer cette démarche et convertir expérience interne en avantage compétitif.

Les erreurs de marque employeur ne sont pas des maladresses, mais des failles stratégiques impactant compétitivité et réputation. Une approche cohérente, fondée sur l’authenticité interne et une gouvernance partagée, s’impose pour attirer et fidéliser les talents. Il est temps d’agir.

Une stratégie proactive, comme l’offre Wellpass, aligne promesses et réalité. En corrigeant ces erreurs, l’entreprise transforme ainsi sa marque employeur en atout stratégique.

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FAQ - Erreurs marque employeur

    La marque employeur repose sur plusieurs fondamentaux qui conditionnent son efficacité. Parmi ces piliers, on retrouve : 

    • l'authenticité de la promesse employeur, 
    • la cohérence entre le discours externe et l'expérience interne, 
    • l'expérience candidat et l'expérience collaborateur, 
    • ainsi que la gouvernance partagée entre différentes parties prenantes. 

    Des éléments qui s'inscrivent dans une démarche stratégique visant à construire une image crédible et durable. Une promesse réaliste, soutenue par des actions concrètes, garantit qualité et alignement avec les attentes des talents.

    La communication autour de la marque employeur doit s'appuyer sur quatre dimensions essentielles : 

    1. le positionnement (quels sont les atouts de l'entreprise en tant qu'employeur),
    2. la promesse (ce que l'entreprise s'engage à offrir à ses collaborateurs), 
    3. la présence sur des canaux de communication adaptés (les supports utilisés pour diffuser le message, comme les réseaux sociaux professionnels ou le site carrière), 
    4. et les preuves (les témoignages d'employés ou les actions concrètes illustrant les valeurs). 

    4 P qui favorisent l'innovation dans l'approche RH et qui constituent un cadre structuré pour une communication cohérente et impactante.

    La responsabilité de la marque employeur est partagée entre plusieurs acteurs clés : 

    • La direction définit la vision stratégique et alloue les ressources nécessaires.
    • Les services RH pilotent la mise en œuvre opérationnelle et mesurent les résultats.
    • Le marketing et la communication construisent le récit et gèrent les canaux de diffusion.
    • Les managers incarnent les valeurs au quotidien, tandis que les collaborateurs eux-mêmes agissent comme ambassadeurs naturels.

    Cette répartition garantit un alignement entre le discours et la réalité vécue par les équipes.

    Trois composants principaux définissent une marque employeur performante : 

    1. l'identité employeur (les valeurs, la culture et les avantages spécifiques), 
    2. l'expérience des collaborateurs (le vécu quotidien et les conditions de travail), 
    3. et la réputation externe (la perception de l'entreprise sur le marché du travail).

    Ces trois dimensions qui s'articulent autour d'une variété d'options possibles, forment une base solide pour construire une attractivité durable et fidéliser les talents.

    La règle 3 7 27, bien que couramment citée dans certains cadres de communication, n'a pas de définition universellement établie dans le domaine spécifique de la marque employeur. Elle pourrait évoquer des principes généraux d'engagement (par exemple, 3 secondes pour capter l'attention, 7 secondes pour susciter l'intérêt, 27 secondes pour transmettre le message clé), mais son application exacte nécessiterait des précisions contextuelles. Cette notion serait à adapter avec précaution dans un cadre RH.

    Cinq piliers majeurs contribuent à la réussite d'une stratégie de marque employeur :

    1. une promesse employeur authentique et réaliste, 
    2. une expérience collaborateur positive et différenciante, 
    3. une expérience candidat fluide et respectueuse, 
    4. une gouvernance transversale impliquant tous les acteurs de l'entreprise, 
    5. et un pilotage basé sur des indicateurs de performance (KPIs). 

    Ces 5 piliers, permettant de pallier les obstacles courants, constituent un levier stratégique décisif pour attirer, recruter et fidéliser les talents dans un marché du travail compétitif.

    Sept dimensions peuvent être utilisées pour évaluer la robustesse d'une marque employeur : 

    1. l'attractivité (capacité à attirer des candidatures qualifiées), 
    2. l'engagement (attachement des collaborateurs à l'entreprise), 
    3. la fidélisation (taux de turnover), 
    4. la cohérence entre le discours et la réalité terrain, 
    5. l'expérience candidat, 
    6. la gouvernance partagée, 
    7. et la mesure des résultats via des indicateurs pertinents. 

    Ces 7 axes, illustrant leur attente légitime, permettent d'identifier les points forts et les axes d'amélioration d'une stratégie RH.

    Le branding RH vise à construire et amplifier la réputation d'une entreprise en tant qu'employeur attractif. Il s'agit d'une démarche stratégique consistant à promouvoir les valeurs, la culture et les avantages spécifiques de l'entreprise pour attirer, recruter et fidéliser les talents. Cette approche, s'inscrivant dans une logique d'employabilité durable, implique une collaboration entre les services RH, la direction et les collaborateurs, afin d'encourager l'engagement et la reconnaissance de l'organisation.

    Le branding RH, ou branding employeur, repose sur quatre grands principes : 

    1. la connaissance de son marché cible (les talents recherchés), 
    2. la définition d'une promesse employeur claire et différenciante, 
    3. la cohérence dans la communication interne et externe, 
    4. et le suivi par des indicateurs de performance.

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