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Sport en entreprise : Définition et avantages

Le sport en entreprise consiste à organiser, encourager et valoriser la pratique d’activités physiques au sein de l’entreprise. Véritable levier de performance et de bien-être, il s’inscrit aujourd’hui dans les stratégies de Qualité de Vie au Travail (QVT) et de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Découvrez comment le sport en entreprise améliore la santé des salariés, renforce le sentiment d'appartenance et booste la productivité. Explorez définition, avantages concrets et solutions clés pour une mise en place efficace de cette pratique innovante.

Définition du sport en entreprise

Le sport en entreprise désigne l’intégration d’activités physiques dans le cadre professionnel, qu’il s’agisse de cours collectifs, de salles de sport ou de compétitions. Cette pratique vise à améliorer le bien-être des salariés et la performance globale de l’organisation. En 2019, 70 % des employés déclaraient trouver leur travail nerveusement fatigant, soulignant l’importance de cette initiative.

En France, le sport en entreprise s’est développé sans cadre légal spécifique, s’adaptant aux évolutions sociales et économiques. Il répond à des enjeux de santé publique et de qualité de vie au travail, devenant un levier stratégique pour les organisations. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de sédentarité croissante et de transformation des modes de travail, favorisant l’innovation en matière de bien-être professionnel.

Date

Événement marquant

Impact/Bénéfice

Avant 1900

Création d’associations sportives (Union vélocipédique de la Banque de France, Association de football du Bon Marché)

Renforcement de la fidélisation des salariés et création d'une culture d'entreprise

1901

Création de la Fédération sportive athlétique socialiste (FSAS)

Encadrement structuré des activités physiques en entreprise pour favoriser l’hygiène et le développement physique

1919

Naissance de la Fédération Sportive du Travail (FST)

Continuité de la mission socialiste de promotion du sport comme outil de cohésion sociale en milieu professionnel

Années 1930

Introduction de pauses sportives pour lutter contre l’épuisement physique lié au taylorisme

Réduction des troubles musculo-squelettiques et amélioration des conditions de travail

1942

Obligation légale de créer des services de médecine du travail

Intégration du sport comme prévention santé et amélioration de la qualité de vie au travail

1950s

Émergence du concept de Qualité de Vie au Travail (QVT)

Transformation du sport en levier stratégique pour l’équilibre vie professionnelle/personnelle

2015

Inclusion de la Qualité de Vie au Travail dans le code du travail via la loi Rebsamen

Accélération de l’adoption de pratiques douces (yoga, méditation) et d’activités collectives en entreprise

2019

7 salariés sur 10 déclarent trouver leur travail "nerveusement fatiguant"

Montée en puissance des programmes sportifs comme réponse aux risques psychosociaux et au burn-out

2023

Lancement du programme DéfiSport par Pôle Emploi

Accès digitalisé aux activités physiques via l’application United Heroes pour améliorer l’engagement des collaborateurs

2024

Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris

Renforcement de la tendance vers des offres sportives variées et l’organisation d’événements fédérateurs

Types d'activités sportives proposées

Les entreprises disposent d’une variété d’options pour intégrer le sport au cadre professionnel. Yoga, boxe sans contact, marche collective ou stretching postural figurent parmi les activités les plus répandues. En suivant quelques conseils de sport en entreprise, ces pratiques s’adaptent aux contraintes horaires et aux objectifs de bien-être, renforçant la cohésion d’équipe et la santé mentale des collaborateurs.

  • Yoga pour réduire le stress et améliorer la concentration
  • Boxe sans contact pour un entraînement cardio et une gestion émotionnelle
  • Courses à pied ou marche pour une pratique accessible et collective
  • Stretching postural pour prévenir les troubles musculo-squelettiques

L’organisation des activités sport en entreprise varie selon la taille et le secteur d’activité. Les grandes structures privilégient souvent des partenariats avec des coachs sportifs, tandis que les PME optent pour des solutions flexibles comme les applications digitales. L’objectif reste identique : favoriser l’engagement des salariés tout en maintenant la productivité.

Avantages pour les salariés

Le sport en entreprise améliore la santé physique et mentale des collaborateurs en stimulant les endorphines et en réduisant le stress. L’étude “Baromètre du sport en entreprise 2023“ indique que 63 % des salariés constatent un mieux-être psychologique, tandis que 85 % perçoivent une diminution de leur stress professionnel grâce à des pauses actives comme le yoga ou les étirements.

Les activités sportives favorisent l’équilibre vie professionnelle / personnelle en renforçant le sentiment d’appartenance et la satisfaction au travail. Le sport stimule également la cohésion d’équipe (87 %) et lutte contre l’isolement (83 %), renforçant l’attractivité de l’entreprise.

Bénéfices pour l'entreprise

Les activités sportives renforcent la cohésion d’équipe en créant des liens entre collaborateurs et un sentiment d’appartenance. Selon l’étude YouGov de 2016, 67 % des salariés français souhaitent davantage d’activités physiques en entreprise, illustrant leur attente en matière de bien-être au travail.

Le sport en entreprise améliore l’image de marque employeur et attractivité, avec 79 % des candidats privilégiant les organisations proposant des programmes sportifs. Les entreprises engagées dans ce domaine sont perçues comme innovantes, renforçant leur attractivité et fidélisant leurs talents sur le long terme.

Rôle des représentants du personnel

Le CSE joue un rôle central dans la mise en place d’activités sportives via le budget des activités sociales et culturelles (ASC). Il peut subventionner des abonnements, financer du matériel ou organiser des événements. Ces actions visent à améliorer la qualité de vie au travail, avec un impact positif sur la santé physique et mentale des salariés, tout en respectant les cadres légaux pour éviter toute requalification URSSAF.

Les élus du personnel favorisent la pratique sportive en organisant des événements fédérateurs et en recherchant des partenariats. Ils peuvent négocier des tarifs préférentiels avec des clubs locaux ou des plateformes digitales. Cette démarche renforce le sentiment d’appartenance et permet d’adapter les offres aux besoins des collaborateurs, tout en optimisant les coûts via des solutions mutualisées.

Acteurs impliqués dans la mise en place

Les ressources humaines et la direction pilotent les projets sportifs en entreprise. Selon l’étude de Culture RH, 62 % des responsables RH considèrent ces initiatives comme stratégiques. 37 % des sociétés offrent des infrastructures sportives, contre 51 % qui financent des événements. Ces actions renforcent l’attractivité et la fidélisation des talents, avec un budget moyen de 100 € par employé et par an.

La Fédération Française du Sport d’Entreprise (FFSE) accompagne les organisations dans leurs programmes. Elle propose des formations certifiées QUALIOPI pour encadrer les activités. Collaborez avec des experts comme EGYM Wellpass pour des activités sportives efficaces, garantissant qualité et alignement avec les attentes des collaborateurs.

Budget et financement des activités sportives

Les activités sportives en entreprise s’inscrivent dans un cadre financier varié. Le Comité Social et Économique (CSE) peut mobiliser ses fonds ASC, tandis que l’employeur peut intégrer le financement dans sa politique RSE. Certaines dépenses bénéficient d’exonérations de cotisations sociales jusqu’à 5 % du plafond mensuel de la sécurité sociale, multiplié par l’effectif. Des aides externes, comme les mutuelles ou le FIACT, complètent ces solutions.

Pour mesurer le retour sur investissement, les entreprises analysent la réduction de l’absentéisme, la hausse de productivité et l’amélioration de l’image employeur. Chaque euro investi génère de la valeur sociale. En prévention santé, une baisse de 18 % de l’absentéisme renforce la pertinence économique. Le calcul s’effectue via la formule : (Bénéfice - Coût) / Coût × 100, validant la rentabilité des initiatives.

 

Freins côté employeurs

Les obstacles matériels et organisationnels limitent l’adoption du sport en entreprise. En milieu professionnel (secteurs privé et public), seuls 7 % des salariés ont accès à des douches ou des vestiaires sur leur lieu de travail pour faire du sport. Seule une sur cinq propose des activités sportives, malgré les bénéfices avérés sur la santé et la productivité. Ces limitations poussent les organisations à externaliser vers des partenaires experts.

Les craintes juridiques et la méconnaissance des retours sur investissement freinent 87 % des dirigeants selon le MEDEF. Pourtant, les entreprises ayant mis en place ces programmes constatent une hausse de productivité. Clarifier les responsabilités et montrer des études de cas aide à lever les doutes.

Obstacles côté salariés

Les contraintes temporelles et logistiques limitent l’engagement des salariés : 87 % des dirigeants reconnaissent les bénéfices du sport en entreprise, mais seuls 18 % mettent en œuvre des actions. Les collaborateurs citent le manque de temps et l’absence d’infrastructures comme freins majeurs, malgré les attentes croissantes en matière de bien-être au travail.

  • Sondage pour identifier les préférences des collaborateurs
  • Partenariats avec plateformes en ligne ou en présentiel
  • Applications mobiles pour défis sportifs collectifs
  • Espaces mutualisés pour réduire les coûts d’infrastructure

Les infrastructures inadaptées, comme l’absence de vestiaires, restent un défi. Bien que les données sur leur impact direct soient limitées, des solutions comme les abonnements flexibles proposés par EGYM Wellpass, permettent de pallier les obstacles logistiques et de simplifier l’accès aux activités sportives pour tous les salariés.

Solutions pour encourager la pratique

La création d’une association sportive d’entreprise (ASE) structure les initiatives en bénéficiant d’un cadre juridique clair. En diversifiant les activités (yoga, boxe sans contact, cours en ligne), 79 % des salariés sont enclins à travailler dans une entreprise qui favorise la pratique du sport. Explorez des offres adaptées pour structurer vos programmes sportifs en entreprise, avec des solutions sur mesure pour tous les profils professionnels.

Utilisez EGYM Wellpass pour organiser des événements sportifs adaptés à vos équipes, combinant flexibilité et impact sur la cohésion d’équipe.

Cadre légal et réglementation

L’employeur doit protéger la santé physique et mentale des salariés en organisant prévention, information et formation. Le document unique d’évaluation des risques (DUERP) doit être mis à jour annuellement dans les entreprises de plus de 10 employés. Des mesures comme l’ajustement des horaires en cas de canicule ou la fourniture d’équipements de protection s’imposent pour garantir la sécurité au travail.

Les salles de sport en entreprise respectent des normes et obligations : 2,80 m de hauteur de plafond, 4 m² par personne et 30 m³ d’air renouvelé par heure. Les diplômes des encadrants et l’assurance responsabilité civile doivent être affichés. La déclaration préalable à la préfecture, deux mois avant l’ouverture, est obligatoire, ainsi que l’accessibilité aux personnes handicapées.

Responsabilité en cas d'accident

L'organisateur d'activités sportives en entreprise (employeur, CSE, association) peut voir sa responsabilité civile engagée en cas de manquement à ses obligations légales. L'employeur doit respecter son obligation de sécurité, d'information et de prévention des risques liés à la pratique sportive. En cas de négligence avérée, une poursuite pénale ou civile est possible, avec des sanctions potentielles. Le CSE, lorsqu'il initie des projets sportifs, est également concerné par ces responsabilités, renforçant l'importance d'une assurance adaptée.

Pour limiter les risques, plusieurs précautions sont recommandées : évaluation des risques, formation des encadrants, vérification de l'état du matériel et des installations. Une assurance responsabilité civile professionnelle couvrant les activités sportives s'impose, avec une garantie accidents corporels. Le CSE peut mobiliser ses fonds ASC pour financer cette couverture, tandis que l'employeur peut bénéficier d'exonérations sociales dans la limite de 5 % du plafond de la sécurité sociale multiplié par l'effectif, facilitant l'adhésion à des contrats collectifs.

Aspect volontaire de la pratique sportive

La participation au sport en entreprise reste facultative, sans obligation légale. Les activités peuvent se dérouler sur les temps de pause, avec l’accord de l’employeur, ou sous forme de défis collectifs. Selon l’étude de l’institut YouGov en 2016, 67 % des salariés français souhaitent des initiatives pour bouger davantage au travail, tout en conservant leur liberté de choix.

Les entreprises respectent la liberté individuelle en proposant des activités variées, adaptées à tous les niveaux physiques. Le volontariat prime pour éviter toute pression, renforçant le bien-être collectif. Nombreux sont les  collaborateurs enthousiastes à l’idée de partager une activité sportive avec leurs collègues, à condition que l’engagement reste personnel et non contraint.

Le sport en entreprise s’affirme comme une stratégie gagnante pour renforcer la santé des collaborateurs, la cohésion d’équipe et la productivité. En intégrant des activités physiques dans le quotidien professionnel, les organisations valorisent leur image d’employeur engagé. Il est temps d’agir : une offre adaptée, un cadre sécurisé et des partenaires experts permettent de transformer ce levier en succès collectif. Demain, les entreprises qui investiront dans le bien-être de leurs équipes se démarqueront par leur attractivité et leur résilience.

 

Sources :

 

 

FAQ - Sport en entreprise

    La participation de l’employeur pour un abonnement sportif peut prendre plusieurs formes, depuis la mise à disposition d’équipements collectifs (salle de sport, matériel) jusqu’au financement de prestations (cours collectifs, événements) ou à la prise en charge d’abonnements individuels via des plateformes multi-activités comme Wellpass, qui donne accès à plus de 6 000 structures partenaires et centralise la gestion des budgets et le suivi des usages. Le forfait mobilités durables reste par ailleurs une solution complémentaire pour encourager l’usage du vélo. Pour bénéficier d’exonérations de cotisations sociales, il est préférable d’organiser des prestations à proximité du lieu de travail ou de proposer des infrastructures sportives collectives accessibles à tous. Dans les entreprises dotées d’un CSE, c’est ce dernier qui décide de la mise en place des activités physiques, et l’intégration d’une solution telle que Wellpass permet d’identifier précisément les besoins des salariés, d’optimiser les investissements et de garantir la conformité fiscale et sociale.

    La qualification d'un accident sportif comme accident du travail dépend du contexte. De manière générale, un accident survenu lors d'une activité sportive peut être considéré comme un accident du travail si l'activité est liée au travail. Cela peut être le cas lors d'une activité sportive organisée par l'entreprise et pendant les heures de travail.

    L'employeur a l'obligation de déclarer l'accident à la caisse de Sécurité sociale dans les 48 heures, même s'il conteste le lien avec le travail. La CPAM déterminera ensuite si l'accident est reconnu comme accident du travail. En résumé, la reconnaissance dépend de plusieurs facteurs, notamment le statut du sportif, le contexte de l'activité sportive et le lien avec l'activité professionnelle.

    Oui, il est tout à fait possible de proposer une salle de sport sans encadrement en entreprise : grâce à une solution comme Wellpass, l’accès libre à une salle équipée peut être offert à tous les collaborateurs, 24h/24 et 7j/7, sans la présence permanente d’un coach. Wellpass centralise la gestion des accès et le suivi de fréquentation, permettant à chaque salarié de s’entraîner en autonomie tout en offrant à l’employeur une vision claire de l’usage et de l’investissement.

    Pour encourager l'utilisation des installations, certaines entreprises mettent en place des horaires flexibles, offrent des cours de groupe, participent à des activités sportives en dehors des murs, installent des douches et des supports à vélos, et organisent des réunions actives à l'extérieur. Bien que certaines entreprises offrent des cours de groupe ou des ateliers sur la nutrition et l'entraînement, l'utilisation de la salle de sport repose souvent sur l'autonomie et la responsabilité des employés.

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