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Pourquoi la déconnexion seule ne suffit plus (et ce qu’il faut changer dans l’entreprise)

Category: Pour les entreprises

Déconnexion au travail : pourquoi ça ne suffit plus

Autor: Philippine Cromback · Publication: 2025-08-25

Déconnexion ≠ récupération : l’erreur fréquente

On dit souvent : “Profite de tes vacances !” comme si appuyer sur OFF suffisait à se régénérer. Or, sans clarifier ce qui pèse, le cerveau garde des “fichiers mentaux” ouverts : il rumine, anticipe, compense. La déconnexion n’efface pas le flou ; elle le met en pause.

💡 Idée clé : on ne ferme pas un ordinateur saturé sans fermer les fichiers ouverts. Idem pour l’esprit.

Le vrai problème : la surcharge mentale invisible

Dans beaucoup d’organisations, la charge mentale s’accumule en silence. On planifie des réunions tard, on “ping” sans se demander ce que ça interrompt, on valorise la disponibilité permanente. 
Résultat : la surcharge paraît normale, alors qu’elle est prévisible, évitable… et partageable.

Les trois couches de charge (à rendre visibles)

  • Charge prescrite : les tâches “officielles”.

  • Charge réelle : tout ce qui dépasse (bugs, urgences, imprévus).

  • Charge perçue : ce que chacun ressent (pression, flou, ambiguïtés).
    Ces couches s’additionnent et explosent quand rien n’est exprimé.

De la déconnexion à la clarification : cadre, permission, clarté

La clé n’est pas la seule “déconnexion”, mais la clarification : rendre dicibles les limites, lisibles les priorités, visibles les règles.

  1. Permission explicite : chacun a le droit de dire stop.

  2. Cadre visible : la déconnexion se planifie et se protège.

  3. Clarté mentale : poser ce qui pèse avant de partir, et re‑prioriser au retour.
    La surcharge n’est pas “le travail en soi”, mais l’écart entre ce qu’on vit… et ce qu’on ose dire.

Mode d’emploi : lire et alléger les charges

Niveau individuel

  • Autoriser la phrase : “Je suis flou.”

  • Avant une pause : lister 3 “fichiers” à fermer (ou confier), 3 à “parker”, 3 à supprimer.

Niveau managérial

  • Instaurer des espaces courts de clarification (10 min, sans slide, décisions immédiates).

  • Définir des plages de non‑interruption et des règles de messagerie.

Niveau collectif

  • Transformer les signaux faibles en règles simples (ex. pas de réunion après 18 h).

  • Outiller la lecture des charges avec une trame “prescrite / réelle / perçue”.

Diagnostic éclair (RH / Managers / Collaborateurs)

  • Peut‑on dire “je suis flou” sans être jugé ?

  • Un temps de retour est‑il prévu après une pause (re‑priorisation) ?

  • La déconnexion est‑elle une norme ou une faveur ?

Quatre leviers concrets pour alléger la charge mentale

1. Un rituel de clarté hebdomadaire
Dix minutes chaque lundi suffisent pour réaligner l’équipe : trois questions, une micro-action décidée ensemble, et la semaine démarre avec des priorités visibles et partagées.

2. Des règles de communication lisibles
Une charte claire par exemple “après 18h, pas d’attente de réponse hors astreinte définie” protège l’attention et redonne de l’espace mental. Loin d’être un détail, c’est un signal fort : la disponibilité permanente n’est pas une norme.

3. Un vrai retour de pause
Au lieu de replonger dans un flot d’e-mails, consacrer 30 minutes au retour de congé pour trier l’essentiel avec son manager change tout. On décide de ce qu’on garde, de ce qu’on décale et de ce qu’on supprime : moins d’empilement, plus de clarté.

4. Une lecture régulière des charges
Tous les trimestres, passer en revue la charge prescrite, réelle et perçue permet d’aligner attentes, ressources et réalité. Ce rendez-vous simple prévient la surcharge avant qu’elle n’explose.
 

Le “Check-in clarté” : 10 minutes qui changent la semaine

Pas besoin d’un outil, ni d’un reporting lourd : ce rituel tient en dix minutes, chaque lundi matin, debout autour de l’équipe. L’objectif ? poser les priorités et vider le bruit mental avant d’attaquer la semaine.

Trois questions suffisent :

  1. Sur 10, quel est mon niveau de clarté sur mes priorités ?

  2. Qu’est-ce qui occupe inutilement mon esprit aujourd’hui ?

  3. Quelle micro-action je décide pour retrouver de la clarté ?

On partage les réponses, on choisit une action concrète, et c’est terminé.
En dix minutes, le flou se transforme en décisions, les tensions s’allègent, et l’équipe repart avec un cap commun.
 

Le sport en entreprise : d’un “plus” à un véritable pilier de gouvernance

Trop longtemps perçu comme un simple “perk” à la marge des politiques RH, le sport en entreprise devient aujourd’hui un outil stratégique de santé mentale et de cohésion.
Pourquoi ? Parce qu’il ne s’agit plus seulement d’offrir un accès à une salle de sport, mais de rendre légitime et structuré le droit de bouger, de souffler et de récupérer dans la journée de travail.

Chez Wellpass, ce choix est assumé : 2 heures de sport sont intégrées chaque semaine au temps de travail, sans justification ni reporting. Ce n’est pas une faveur, c’est une règle.
Et ce simple cadre change tout. Les collaborateurs ne se demandent plus s’ils “osent” prendre une pause pour eux ; ils savent qu’ils en ont le droit, que l’entreprise le valorise, et qu’ils peuvent le faire sans culpabilité.

L’expérience montre que lorsque le sport est inscrit dans le temps de travail :

  • la charge mentale baisse plus vite,

  • la concentration s’améliore,

  • et le sentiment d’appartenance se renforce.

En clair : quand une entreprise soutient activement l’équilibre pro/perso, elle envoie un signal fort. Elle construit une QVT crédible, vécue au quotidien, et une marque employeur qui attire autant qu’elle fidélise.

QVT & marque employeur : un sujet de gouvernance

La santé mentale n’est pas une parenthèse, c’est une responsabilité de gouvernance. Tant qu’elle reste traitée comme un “plus” ponctuel, elle ne transforme rien. Quand elle est intégrée dans la stratégie RH, elle devient un levier structurant.

  • Des outils concrets : rituels courts, grilles de lecture, feedbacks croisés.

  • Une culture explicite : dire “je suis flou” devient une norme acceptée, pas une faiblesse.

  • Un impact direct : les équipes gagnent en engagement, l’entreprise en attractivité et en fidélisation.

En d’autres termes, la clarté mentale n’est pas seulement un facteur de bien-être : c’est aussi une preuve tangible de la crédibilité de la marque employeur.

Et après ?

La clarté mentale ne se décrète pas. Elle se construit. Et surtout, elle se partage.

Ce n’est pas un sujet individuel mais une co-responsabilité culturelle :

  • Quand un collaborateur ose dire “je suis flou”, il ouvre la porte à une clarification collective.

  • Quand un manager pose un cadre, il rend visible un droit implicite.

  • Quand les RH outillent et structurent, ils transforment des signaux faibles en stratégies durables.

👉 C’est exactement l’objet du Mini-Guide de la Clarté : un point de départ lucide, réaliste et structurant, avec des rituels, des scripts et des grilles prêtes à l’emploi.

Téléchargez le Mini-Guide “Déconnexion ? Non. Clarification.” pour passer du constat à l’action.

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FAQ – Vos questions fréquentes

    La charge mentale est normale. Elle devient surcharge quand son volume ou son flou dépasse ce qu’une personne peut absorber, faute de cadre ou d’expression.

    Le “Check-in clarté” prend 10 minutes, debout, sans slides ni compte-rendu. Trois questions, une micro-action, et la réunion s’arrête là.

    Parce que le sport réduit les effets rebond du stress, améliore la concentration et favorise l’humeur. Il agit en amont (prévention) et en aval (récupération) du stress.

    Les RH donnent le cadre et les outils, mais la clarté se construit aussi avec les managers (qui ritualisent) et les collaborateurs (qui expriment). C’est un travail collectif.

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