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Santé et bien-être au travail : définitions, enjeux et textes de référence

Category: Pour les entreprises

image santé et bien être au travail

· Publication: 2025-11-13

La santé et le bien-être au travail ne relèvent plus du confort, mais d’un véritable enjeu stratégique et juridique. Entre les obligations de prévention inscrites dans le Code du travail et les attentes croissantes en matière de qualité de vie, les entreprises doivent aujourd’hui concilier conformité réglementaire et engagement durable des collaborateurs.

Santé et bien-être au travail : obligations de l’employeur et responsabilités

La législation française impose à tout employeur de protéger la santé physique et mentale de ses salariés. L'article L4121-1 du Code du travail établit une obligation de sécurité de moyens renforcée, obligeant l'employeur à mettre en œuvre des mesures concrètes pour prévenir les risques. Un bien-être au travail qui va au-delà de la santé physique, car il inclut la satisfaction professionnelle, l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, ainsi que l’engagement des salariés.

Pour agir de manière ciblée et comprendre les axes d’intervention prioritaires, lisez aussi notre article : “Quels sont les 7 domaines du bien-être au travail ?”

Santé et bien-être au travail : évaluation des risques (DUERP), RPS et TMS

Le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) est un outil obligatoire pour identifier les risques liés à la santé des salariés. Il doit intégrer les Risques Psychosociaux (RPS) et les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS), avec une mise à jour annuelle obligatoire pour les entreprises de plus de 11 salariés. Les TPE/PME ne sont plus tenues à une formalisation stricte depuis 2022, mais restent responsables de garantir un niveau de prévention équivalent en matière de santé au travail.

Pour les RPS, l’INRS propose des outils comme le questionnaire SATIN, adapté aux grandes structures, qui analyse le lien entre environnement professionnel et stress. Ces démarches intègrent le bien être mental au travail via des actions comme des formations ou des ateliers de gestion du stress.

Les TMS touchent muscles et articulations, souvent liés à des gestes répétitifs ou un manque d’ergonomie. Selon l’INRS, ils représentent 85 % des maladies professionnelles.

Caractéristique

Risques Psychosociaux (RPS)

Troubles Musculo-Squelettiques (TMS)

Définition

Risques pour la santé mentale liés aux conditions d’emploi et aux relations de travail.

Affections des tissus mous (muscles, tendons) localisées aux articulations.

Facteurs de risque

Surcharge de travail, faible autonomie, insécurité de l’emploi.

Gestes répétitifs, postures contraignantes, port de charges lourdes.

Manifestations

Stress, burn-out, troubles du sommeil.

Douleurs, tendinites, lombalgies.

Selon l’article R 4741-1 du Code du travail, le non-respect des obligations, comme la mise à jour du DUERP, expose à une amende de 7 500 € pour une personne morale. Cette exigence réglementaire renforce l’importance d’une prévention globale, incluant par exemple l’une des 10 activités bien-être en entreprise identifiées, afin d’agir conjointement sur la santé physique et mentale au travail.

Santé et bien-être au travail : programmes de prévention et QVCT

Pour répondre aux enjeux croissants de santé mentale, d’engagement et de performance, les entreprises peuvent s’appuyer sur une approche structurée du bien-être au travail. Inspirée des référentiels QVCT, cette démarche repose sur sept dimensions complémentaires, à articuler dans une stratégie globale de prévention.

  1. Bien-être physique : Santé corporelle, ergonomie et nutrition. Des postes adaptés réduisent les TMS, avec des pauses actives.
  2. Bien-être mental : Gestion du stress et soutien psychologique. Des plateformes de méditation en entreprise préviennent l'épuisement.
  3. Bien-être social : Qualité des relations et sentiment d'appartenance. Initiatives comme les cercles de dialogue renforcent la cohésion.
  4. Bien-être professionnel : Développement des compétences et autonomie. Des formations sur mesure boostent l'engagement, réduisant le turnover.
  5. Bien-être financier : Rémunération équitable et avantages sociaux. Un salaire compétitif reste essentiel, complété par des mutuelles.
  6. Bien-être environnemental : Confort des espaces. Des aménagements végétalisés améliorent la concentration, selon une étude de l'Université de Cardiff.
  7. Bien-être spirituel : Alignement avec les valeurs de l'entreprise. Une mission claire renforce le sentiment de contribution.

Santé et bien-être au travail : indicateurs, suivi et amélioration continue

Pour évaluer l’efficacité des actions de promotion du bien-être au travail, un système de mesure structuré est essentiel. Ces mesures permettent de corriger les écarts entre objectifs et résultats.

Indicateurs quantitatifs : Taux d’absentéisme, nombre d’accidents du travail, fréquence des visites médicales.

Indicateurs qualitatifs : Résultats d’enquêtes, retours d’entretiens annuels, verbatims des collaborateurs sur leur épanouissement ou les tensions ressenties.

La méthode de la roue de Deming (cycle PDCA : Planifier, Faire, Contrôler, Agir) offre un cadre systémique pour pérenniser les progrès. En planifiant des objectifs, en testant des solutions, en analysant les KPI et en ajustant les stratégies, les organisations transforment leurs actions en améliorations durables.

Pour garantir la durabilité, les entreprises doivent s’appuyer sur des référentiels fiables. Le portail du ministère du Travail propose des guides pratiques, comme le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP), ou des outils pour la prévention des risques psychosociaux (RPS). Ces ressources incluent également des fiches sur les bonnes pratiques pour les visites médicales ou les commissions dédiées à la santé au travail.

Santé / Bien-être et Entreprise : est-ce compatible ?

Le bien-être au travail n’est plus un luxe, mais un levier stratégique pour la performance et la pérennité des entreprises. Longtemps perçu comme un coût, il s’impose désormais comme un investissement rentable, au cœur des politiques de responsabilité sociétale (RSE). Selon une étude de Generali, des actions ciblées, comme des ateliers de gestion du stress ou des programmes de prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) permettent de réduire les arrêts de travail de 25 %. Un chiffre qui illustre l’impact direct de la santé mentale et physique des salariés sur la productivité.

Dans cette logique, le pilier social de la RSE prend une importance croissante. Il englobe notamment la prévention des risques psychosociaux (RPS), ce qui en fait un enjeu majeur à l’heure où 79 % des salariés déclarent avoir subi du stress au cours du mois précédent, selon le baromètre Empreinte Humaine 2024. La mise en place d’un management bienveillant, favorisant l’écoute et la reconnaissance, ainsi qu’un environnement de travail inclusif, contribue ainsi à atténuer ces tensions tout en renforçant la cohésion d’équipe.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 80 % des collaborateurs se disent épanouis dans les entreprises engagées dans une démarche RSE, contre seulement 62 % dans les structures moins impliquées (étude OpinionWay pour l’Observatoire de la RSE, 2023). Le bien-être devient alors un cercle vertueux : plus les salariés se sentent considérés, plus ils s’impliquent, améliorant la performance et l’attractivité de l’entreprise.

Des solutions concrètes émergent pour accompagner cette transformation, à l’image de Wellpass, un dispositif combinant activités physiques digitales et accompagnement personnalisé. Un type d’outil qui illustre parfaitement comment l’intégration du bien-être dans la stratégie globale peut, au-delà des mots, transformer l’expérience employé tout en répondant aux exigences sociales et économiques de la RSE moderne.

Santé au travail : rôle du CSE, du service de prévention et de la médecine du travail

Le Comité Social et Économique (CSE) joue un rôle actif dans la surveillance du respect des normes de sécurité. Il peut demander des expertises en cas de risque grave et participer à l'élaboration du Document Unique d'Évaluation des Risques Professionnels (DUERP). Le Service de Prévention et de Santé au Travail (SPST), quant à lui, conseille l'employeur et les salariés sur la gestion des risques. Enfin, la médecine du travail assure le suivi médical individuel, l'évaluation de l'aptitude professionnelle et des préconisations pour améliorer les conditions de travail.

En cas de manquement, les conséquences sont à la fois pécuniaires et réputationnelles. Une condamnation pour faute inexcusable expose l'entreprise à des indemnisations potentiellement élevées. Les sanctions pénales, comme les amendes ou les peines d'emprisonnement en cas de harcèlement, viennent accentuer cette pression.

Qualité de vie au travail (QVT/QVCT) : leviers concrets et exemples d’actions

Exemples d'actions concrètes :

  • Bien-être physique : Ateliers d'auto-massage ou activités physiques améliorent la santé.
  • Bien-être mental : Formations au stress et coaching renforcent la résilience.
  • Bien-être social : Espaces de détente et événements collaboratifs renforcent les liens. Certaines entreprises notent une fidélisation accrue.
  • Bien-être professionnel : Parcours de carrière personnalisé retiennent les talents, avec un taux de satisfaction en hausse.

Les actions s'adaptent aux structures : les PME optent pour des aménagements simples, tandis que les grands groupes investissent dans des conciergeries.

Obligation de l’employeur : prévention du harcèlement, aménagements et communication interne

La prévention du harcèlement constitue un pilier central de cette responsabilité légale. L'employeur doit établir des procédures de signalement sécurisées et former les équipes à identifier ces comportements toxiques. Par ailleurs, l'aménagement des postes pour les travailleurs en situation de handicap ou en retour d'absence prolongée relève d'une démarche proactive.

Un enjeu stratégique pour l’avenir du travail

La santé et le bien-être au travail ne constituent plus seulement une obligation légale, mais un levier stratégique pour les organisations. En intégrant les dimensions physique, mentale et relationnelle, les entreprises répondent à des enjeux multiples : prévenir les risques, améliorer la productivité et fidéliser les talents. La démarche structurée, initiée par l’évaluation des risques via le DUERP et concrétisée par des actions QVCT, permet d’aligner santé au travail et performance économique.

Dans un contexte marqué par l’évolution des attentes des collaborateurs et la concurrence pour attirer les meilleurs profils, les entreprises proactives en matière de bien-être au travail se distinguent. Ces organisations, qui placent l’humain au cœur de leur stratégie, créent un environnement attractif et résilient. En agissant sur les causes du mal-être, comme le manque de reconnaissance ou le stress chronique, et en valorisant des pratiques inclusives, elles anticipent les défis futurs. Il est temps d’agir pour construire un environnement plus sain, plus humain et plus performant, où chaque salarié peut s’épanouir pleinement.

Parmi les leviers les plus accessibles et efficaces : l’activité physique et les pauses actives, qui agissent à la fois sur la santé physique, mentale et sociale des collaborateurs. Des solutions comme les programmes sportifs en entreprise permettent de prévenir les RPS, stimuler la motivation et renforcer la cohésion.

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FAQ - Santé et bien être au travail

    L’article L4121-1 du Code du travail impose à l’employeur une obligation de prévention des risques professionnels, physiques et mentaux. Cela comprend la mise à jour du DUERP au moins une fois par an (obligatoire à partir de 11 salariés) et des actions concrètes pour prévenir les RPS (risques psychosociaux) et TMS (troubles musculo-squelettiques).

    Parmi les KPI les plus utilisés :

    • Le taux d’absentéisme (moyenne France 2023 : 4,8 %, source WTW)
    • Le turnover (suivi par cohorte, sans seuil légal)
    • L’eNPS (score de recommandation interne ; > +30 = excellent)
    • Les indicateurs SST (taux de fréquence et de gravité des accidents, INRS)

    Les entreprises peuvent agir sur les 7 domaines du bien-être (physique, mental, social, professionnel, financier, environnemental, spirituel) via des actions comme :

    • Des programmes d’activité physique ou de gestion du stress
    • Des espaces de pause optimisés
    • Des parcours de formation individualisés
    • Une politique de reconnaissance structurée

    Un bon niveau de bien-être réduit l’absentéisme, améliore l’engagement et renforce l’attractivité RH. Par exemple, des actions ciblées permettent de réduire les arrêts maladie de 25 % (source : Generali), et les entreprises engagées obtiennent jusqu’à 59 % de turnover en moins (Gallup, Q12 Meta-analyses).

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